Le régime iranien a libéré Nazanin Zaghari-Ratcliffe et un autre citoyen britannique détenus à Téhéran

La députée travailliste Tulip Siddiq a déclaré que la femme, qui avait été reconnue coupable de « complot » contre le pouvoir clérical, est déjà sur le chemin du retour, tout comme Anousheh Ashour

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FILE PHOTO: Iranian-British aid worker Nazanin Zaghari-Ratcliffe is seen in an undated photograph handed out by her family. Ratcliffe Family/Handout via REUTERS/File Photo   FOR EDITORIAL USE ONLY. THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. IT IS DISTRIBUTED, EXACTLY AS RECEIVED BY REUTERS, AS A SERVICE TO CLIENTS.
FILE PHOTO: Iranian-British aid worker Nazanin Zaghari-Ratcliffe is seen in an undated photograph handed out by her family. Ratcliffe Family/Handout via REUTERS/File Photo FOR EDITORIAL USE ONLY. THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. IT IS DISTRIBUTED, EXACTLY AS RECEIVED BY REUTERS, AS A SERVICE TO CLIENTS.

L'irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, détenue depuis 2016 en Iran, où elle a été condamnée à de la prison pour sédition, une accusation qu'elle a toujours niée, « revient » au Royaume-Uni, a annoncé mercredi un député britannique.

» Nazanin est à l'aéroport de Téhéran et sur le chemin du retour », a déclaré la députée travailliste Tulip Siddiq sur Twitter.

Anousheh Ashour, un autre Britannique détenu, était également en route pour l'aéroport de Téhéran, selon l'agence Reuters.

« Les deux sont en route pour l'aéroport de Téhéran pour quitter l'Iran », a déclaré l'avocat Hojjat Kermani.

Zaghari-Ratcliffe, chef de projet de la Fondation Thomson Reuters, a vu son passeport britannique restitué, selon Tulip Siddiq mardi. Elle a été détenue dans un aéroport de Téhéran en avril 2016, puis reconnue coupable par un tribunal iranien d'avoir conspiré en vue de renverser le pouvoir clérical, selon la justice du pays perse.

PHOTO DE DOSSIER : Nazanin Zaghari-Ratcliffe et sa fille Gabriella posent pour une photo à Londres, en Grande-Bretagne, le 7 février 2016. Photo prise le 7 février 2016. Karl Brandt/Avec l'aimable autorisation de la campagne Free Nazanin/Handout via REUTERS/

Sa famille et la fondation, une association caritative qui opère indépendamment de Thomson Reuters et de sa filiale de presse Reuters, nient l'accusation.

Son mari, Richard Ratcliffe, qui vit avec leur fille Gabriella, âgée de six ans, à Hampstead, à Londres, avait fait campagne pour sa libération, et avait même entamé une grève de la faim en octobre dernier.

La belle-sœur de Mme Zaghari-Ratcliffe, Rebecca Ratcliffe, a déclaré à BBC News qu'aujourd'hui était un « jour émouvant ».

Mme Zaghari-Ratcliffe a été prise en charge et emmenée à l'aéroport avec ses parents, qui n'ont pas été autorisés à entrer dans la chambre avec elle parce qu'elle était « toujours sous contrôle iranien à l'aéroport ».

PHOTO DU DOSSIER : Nazanin Zaghari-Ratcliffe sur une photographie non datée donnée par sa famille. Ratcliffe familiale/Document à distribuer via REUTERS

« Ce n'est donc pas encore gratuit. Mais c'est sûr que ça a l'air sur le point de l'être », a-t-il dit.

Alors qu'Ashouri a été condamné à 10 ans de prison en 2019 pour espionnage pour le compte du Mossad israélien et à deux ans pour « acquisition de richesses illégitimes », selon la justice iranienne.

(Avec des informations de l'AFP et de Reuters)

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