Le Bureau du Médiateur crée un bureau pour protéger les droits des citoyens sur Internet

L'entité a assuré qu'elle développerait des campagnes pédagogiques visant à la prévention et à la réparation des victimes de droits violés dans des contextes numériques.

ILUSTRACIÓN - Los cibercriminales operan en parte en la internet oscura. Algunas aseguradoras ofrecen ayuda para encontrar datos perdidos en la darknet. Foto: Franziska Gabbert/dpa

L'indice de civilité numérique (ICD) de Microsoft indique que la Colombie est l'un des trois pays ayant les pires pratiques numériques au monde. En Amérique du Sud, plus de 80 % des internautes commettent des infractions en ligne et 66 % se considèrent victimes dans les médias numériques.

Dans ce contexte, le Bureau du Médiateur a décidé de créer un nouveau bureau dédié à ces questions. Il s'agit d'un bureau du médiateur délégué pour la protection des droits dans les environnements numériques et la liberté d'expression.

Le responsable souligne que les Colombiens utilisent en moyenne Internet sur n'importe quel appareil pendant 9 heures et 38 minutes par jour, soit environ trois heures de plus que la moyenne mondiale. En outre, il existe 32 millions de comptes Facebook, 12 millions de comptes Instagram, plus de 3 millions sur Twitter et 409 000 sur TikTok, dont 26,9% sont des mineurs.

À cela s'ajoutent l'ICD et les chiffres de la police nationale dans lesquels il est averti que toutes les quatre heures, un Colombien est victime d'extorsion sur les réseaux sociaux. De même, l'entité souligne que l'usurpation d'identité de sites Web en Colombie a augmenté de 358 % pendant la pandémie et que chaque année, plus de 35 000 Colombiens sont victimes de cybercriminalité.

L'avocat Camargo souligne que la technologie est actuellement entre les mains de presque tout le monde et a mis à disposition des scénarios dans lesquels cette interaction a lieu quotidiennement et de manière massive. Il garantit que tout comme l'outil est positif, puisqu'il permet l'exercice et le renforcement de certains droits et que les libertés sont exercées, il y a également des violations de ceux-ci. Le responsable souligne que parmi les plus attaqués figurent la vie privée, la vie privée et la protection des données.

Le Bureau du Médiateur a assuré qu'il développerait des campagnes pédagogiques visant à la prévention et à la réparation des victimes de droits violés dans des contextes numériques. Il a été indiqué que l'objectif de l'entité est de se connecter avec les millions de Colombiens qui font toujours partie de leur vie dans des environnements numériques et qui ont besoin d'être accompagnés et garantis leurs droits.

Les clés de la prévention des risques Internet

1. Ne répondez pas ou ne cliquez pas sur les liens que vous recevez d'expéditeurs inconnus ; assurez-vous d'abord qu'il s'agit d'une source fiable.

2. Modifiez régulièrement vos mots de passe et utilisez-en un différent pour chacun de vos comptes.

3. Ne laissez pas vos comptes ouverts sur des ordinateurs publics ; évitez d'accepter des personnes que vous ne connaissez pas sur vos réseaux sociaux, même si vous avez beaucoup d'amis communs.

4. Soyez conscient des évaluations de confidentialité proposées par les réseaux sociaux pour la publication de contenu.

5. Ne publiez pas tout ce que vous faites, ni tous les endroits où vous allez. N'oubliez pas qu'il s'agit d'informations que les criminels peuvent utiliser.

6. Évitez d'échanger des photos, des vidéos ou des messages intimes sur Internet. N'oubliez pas qu'il peut devenir du contenu pour d'autres risques tels que la cyberintimidation ou le toilettage.

7. Évitez les rencontres avec des personnes que vous avez rencontrées dans des environnements numériques ; gardez à l'esprit qu'il est toujours possible qu'il s'agisse d'un faux profil.

8. Contrôlez le temps de navigation des enfants et des adolescents sur Internet en appliquant des outils de contrôle parental.

9. Soyez conscient des pages et des plateformes de messagerie instantanée utilisées par les enfants et les adolescents.

10. Signalez et signalez toute situation qui viole son intégrité dans les environnements numériques via la ligne 141 de la police nationale, le système virtuel national de plainte (https://adenunciar.policia.gov.co/adenunciar) et le CAI virtuel de la police nationale à l'adresse (https://caivirtual.policia.gov.co/).

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