L'Association colombienne des administrateurs des fonds de pension et de chômage (Asofondos) a répondu mardi par une déclaration sévère à certaines déclarations du candidat à la présidence du Pacte historique, Gustavo Petro, au sujet du système de retraite privé lors du débat qu'elle a donné le 14 mars.
Tout d'abord, ils ont lancé un appel général à tous les candidats à « mener une discussion rigoureuse, responsable et éclairée, et surtout réfléchir au bien-être des travailleurs », afin d'éviter les mensonges et les inexactitudes sur le fonctionnement du système d'épargne individuelle solidaire (RAIS).
Ils ont ensuite fait référence aux affirmations de Petro. La guilde a émis un rejet catégorique et a énuméré les déclarations qu'elle considère comme inrigoureuses et dangereuses.
La première déclaration est que « les cotisations de retraite dans les fonds de pension sont publiques », mais ils soulignent qu'ils « appartiennent à des travailleurs, à personne d'autre ». Pour l'affirmer, ils invoquent l'article 13 de la loi 100. La même réponse qu'Asofondos a donnée à l'accusation « Et les propriétaires des fonds de pension n'ont pas pillé l'État ? »
L'article 13 énonce :
Petro a également parlé de l'argent de la RAI allant à Odebrecht et au pont de Chirajara. Asofondos affirme qu'il n'y a jamais eu d'investissement avec l'entreprise de construction brésilienne, qu'il y a eu des investissements dans la Vía al Llano et qu'elle a vendu sa participation quatre ans avant l'effondrement du pont.
Un autre communiqué indique que les contributions sont « gérées aux 30 % qu'elles collectent dans une banque ». Selon Asofondos, les commissions sont les mêmes dans le RAIS et dans le régime des primes moyennes (RPM), géré par les Colpensiones, propriété de l'État. « Dans les deux cas, 3 % sont accusés, conformément à l'article 7 de la loi 797 de 2003. En pourcentage du solde géré, les commissions sont de 0,6 %. »
À cette contre-réponse, Petro a écrit ceci sur son compte Twitter :
La troisième déclaration de Petro dans le débat affirmait que « 22% du dernier salaire de ce que ce contributeur a gagné est ce qu'il reçoit dans un fonds de pension privé ». Asofondos a répondu qu'en fait, huit pensionnés sur dix du RAIS reçoivent 80 pour cent du dernier salaire reçu, tandis que ceux qui touchent une pension minimale reçoivent 100 pour cent.
Dans un autre communiqué, Petro a déclaré que les fonds de pension privés ne fournissent pas de pensions, mais Asofondos affirme que les retraités du RAIS augmentent à un taux de 20% par an, tandis que le système public croît de 4 %.
Enfin, en transférant tous les RAI à Colpensiones pour débloquer 18 milliards de pesos par an, Asofondos a accusé une tentative d'expropriation de l'épargne retraite et de dépenser l'argent de ceux qui seront retraités des décennies plus tard.
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