Le sujet n’est pas inédit. Il revient comme un refrain à chaque édition des Jeux, hiver comme été. Le français, langue officielle du CIO, est-il menacé dans l’univers olympique ?
A moins de 200 jours des Jeux de Tokyo 2020, où le japonais et l’anglais devraient une nouvelle fois laisser les miettes à la langue de Pierre de Coubertin, FrancsJeux pose une nouvelle fois la question. Pour y répondre, un expert : Ivan Coste-Manière, le vice-président de l’Association francophone des académies olympiques.
FrancsJeux : La place de la langue française est-elle en recul dans le mouvement olympique international ?
Ivan Coste-Manière : Certainement. Les Jeux de Rio ont constitué sur cette question un véritable coup de semonce. Michaëlle Jean, qui occupait à l’époque le poste de Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a constaté elle-même en se rendant sur place que le français était très peu présent, notamment pour la signalétique. Les Brésiliens avaient brandi l’argument économique. Le pays a traversé une grave crise, également politique, les organisateurs ont eu du mal à boucler leur budget. Dans un tel contexte, assurer la place du français n’était pas leur priorité.
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Publié en partenariat avec FrancsJeux
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